Les sacoches que je promène par ce grand beau. Le soir, il faut les hisser par les chemins raides de Corenc, de Meylan. Face à la pente, le chemin de l'église, le couvent des Capucins. Ce qu'il faut souffrir ici-bas ! Jusqu'au château de Rochasson, je fais pas le fanfaron. Dans certains murs, je tombe à cinq à l'heure !. Il faudrait presque une corde !. Au château, ça va mieux. Le seigneur, descendu de sa croix, reprend de la vigueur. Dans les virages sous le col de Vence, un cycliste en danseuse me double. J'essaie pas de le suivre. Il a l'aisance d'un coursier sur son cheval ailé face à mon cheval de trait Boulonnais. Au café des Alpes, même si j'ai un peu accéléré. Ah l'orgueil ! Je ne le vois plus disparu, envolé. Au Hameau de La Frette, sommet du parcours, ça pousse à une petite halte. En m'approchant du portail qui mène à la maison ouverte aux comptines, en regardant de plus près, c'est une douzaine de chats qui font la
sieste au soleil : des blancs, un noir, un gris, un tigré, des roux. Deux blancs endormis visiblement contents de cette communauté de chats. Une vie de chat, c'est pas si mal !. Et une vie de cyclo alors ? Plus stressante avec cette descente sur Clémencières. Il faut freiner la machine, le cheval qui s'emballe puis atterrir sur Saint-Martin le Vinoux et ses manèges de follie. Un petit tour mais comme un tour du monde au bout de quelques pédalées.
sieste au soleil : des blancs, un noir, un gris, un tigré, des roux. Deux blancs endormis visiblement contents de cette communauté de chats. Une vie de chat, c'est pas si mal !. Et une vie de cyclo alors ? Plus stressante avec cette descente sur Clémencières. Il faut freiner la machine, le cheval qui s'emballe puis atterrir sur Saint-Martin le Vinoux et ses manèges de follie. Un petit tour mais comme un tour du monde au bout de quelques pédalées.