Samedi 6 janvier, et en plus, j'ai l'impression encore plus qu'à Calcutta qu'il me voit comme un émir arrivant dans leur pays pauvre et qu'ils veulent tirer profit de ma richesse. Par exemple, l'hôtelier me réclame ses sous mais oublie de me donner une serviette. Je me lave et m'essuie avec une couverture
Pause the ai Mohammadia restaurant où le serveur au bonnet blanc me reconnaît. Il m'installe dans un compartiment séparé de la salle principale. Je pense qu'il est réservé aux familles comme au Pakistan ou en Turquie, marque d'un pays musulman. Je lui commande un nan que je trouve au goût comme une crêpe
Assise seule à ma table pour écrire ma page du jour, c'est royal ! Un couple vient s'y installer. Elle est voilée d'un grand voile rouge
Il recouvre sa tête et un masque noir dissimule le bas de son visage. On ne voit que ses yeux ! Elle enlève le masque. Quel joli visage ! En route pour des takas ! Un rickshauw m'emmène et arrive dans un quartier plus moderne avec de grandes tours. Incroyable à deux pas de bharidara ! Mais on ne trouve pas de banque sinon des distributeurs qui refusent de me livrer leurs précieux billets. Il me saoule. Un autre prend la relève. Ça y est. La machine consent enfin à déglutir mes takas demandés. Je peux laisser au Rickshauw sympa une belle récompense et m'installer en terrasse de l'oqmo. Ça semble incroyable, le Bangladesh, en tout cas dans la capitale et dans ce quartier, semble plus près de l'Occident que de l'Inde. J'ai fait la connaissance de Taslima et de sa petite fille Luna. Elle me réclame du lait et du riz pour son bébé. Je l'invite à ma table. pendant que je bois mon café, elle m'attends patiemment tout en discutant et allaitant son bébé. Dès que j'ai fini, on traverse la rue pour le supermarché lavander où on trouve le lait. Je poursuis ma mère Teresa en l'invitant dans une cantine de rue voisine. On partage une galette et du riz chicken pour elle.
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